Revêtements décoratifs : comment sont-ils fabriqués ?

Les claviers à membrane, utilisés dans de nombreuses applications électroniques, et les étiquettes métalliques, qui assurent une image de marque aux produits qui les utilisent, sont des revêtements décoratifs, conçus par les industriels, pour améliorer encore les objets fabriqués et leur commercialisation. Retour sur un long process de fabrication.

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Imprimerie, première étape du processus

Les revêtements décoratifs en métal, à l’image des étiquettes métalliques, passent par une phase de vernissage. Objectif : déposer un vernis coloré ou vernis d’accroche pour l’encre de sérigraphie. Impression des encres conductrices, réalisation des décors et séchage par four thermique, permettent de passer ensuite en table de sérigraphie. Le métal, mais aussi le plastique, notamment pour les claviers à membrane, y sont travaillés.

Découpe : les claviers à l’épreuve du laser de découpe plastique

Un laser de découpe plastique est généralement utilisé lorsqu’il s’agit de petites séries ou d’épaisseurs importantes. Des presses portefeuilles peuvent également découper les adhésifs en polyester et polycarbonate. Le plastique peut aussi passer par une machine à gaufrage ou une presse de thermoformage, afin d’apporter relief, sensation tactile, voire forme en 3 dimensions. Les étiquettes métalliques sont, quant à elles, soumises aux presses mécaniques.
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Assemblage : suite et fin du processus de fabrication des revêtements décoratifs

Avec un passage en machine de laminage, puis sur table de laminage, et après le travail manuel d’opérateurs, les claviers à membrane et autres inserts plastiques prennent vie. Le revêtement décoratif terminé, il est généralement testé de façon manuelle et/ou automatisée pour contrôler notamment les touches des claviers.

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